Je remontais la rive vers une cabane. Quatre pilotis la portaient sur l'eau. Une passerelle y donnait accès. Dedans, sur un vieux hamac, il y avait une paillasse d'algues sèches. Un vieux filet pendait au plafond. Dans un coin quelques ustensiles de cuisine.

Après avoir visité, je me suis dit que je pouvais y dormir si les schpoots ne m'envahissaient pas. Je déposai les affaires que j'avais emportées avec moi. Quelques heures plus tard il faisait déjà nuit et je me couchai sur le sol. J'étais en train de m'endormir quand tout à coup, quelqu'un entra brusquement dans la cabane. C'était une petite fille qui avait l'air effrayée. Je m'approchai d'elle et je lui dis :

— Salut, je m'appelle Pascalet, j'habite à une heure d'ici et cela fait sept ans que j'observe cette rivière, alors j'ai décidé d'aller voir ce qu'il y avait et j'ai vu cette cabane. Donc j'ai voulu y passer la nuit, mais si cette maison t'appartient, je peux partir tout de suite.

— Mais non, répondit la fillette, la cabane ne m'appartient pas, il y avait un chien qui me courait après, alors je suis vite rentrée dans la première maison ouverte.

La fillette se présenta, elle s'appelait Océane. Plus tard il faisait déjà nuit et les deux enfants se couchèrent. Le lendemain il se réveillèrent et rentrèrent chacun à son propre domicile.

Cela faisait déjà un jour entier que sa tante Martine l'attendait, triste et inquiète. Quand Pascalet fut rentré dans la maison, les yeux de sa tante s'illuminèrent, il lui raconta ensuite son aventure et elle dit :

— Tout est bien qui finit bien.