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Gabriel FAURÉ (1845 – 1924)

Pavane en fa dièse mineur

Élégie pour violoncelle et orchestre

Né à Pamiers le 12 mai 1845 et mort à Paris le 4 novembre 1924, Gabriel Fauré est un compositeur français. Elève de Saint-Saëns à l’École Niedermeyer de Paris, il est d’abord organiste à l’église de la Madeleine à Paris. Il est ensuite professeur de composition au Conservatoire de Paris, puis directeur de l’établissement de 1905 à 1920. Avec Debussy, Ravel et Saint-Saens, il est l’un des grands musiciens français de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.

Si l’on consulte un dictionnaire, une élégie (du mot grec elegeia, « chant de deuil ») est une forme de poème. De nos jours, l’élégie est considérée comme une catégorie au sein de la poésie lyrique, en tant que poème de longueur et de forme variables caractérisé par son ton plaintif particulièrement adapté à l’évocation d’un mort ou à l’expression d’une souffrance amoureuse due à un abandon ou à une absence.

L’Élégie pour violoncelle et orchestre, Op. 24 de Gabriel Fauré est une œuvre pour violoncelle et orchestre composée en 1880. Cette œuvre présente une ouverture triste et sombre, et culmine dans une section intense et très lente, qui symbolise le désespoir amoureux. De forme ternaire ABA, elle est à l’origine conçue comme une partie d’une sonate pour violoncelle inachevée. Fauré dédia son Élégie à Jules Loeb, qui mourut en 1883. D’abord écrite pour violoncelle et piano, elle fut arrangée pour l’orchestre par Fauré en 1890, à la demande du chef d’orchestre Edouard Colonne.

En 1887, Gabriel Fauré écrit une symphonique avec chœurs, l'opus 50 en fa dièse mineur "La Pavane". A l'origine, la partition était écrite pour un petit orchestre.

Dédiée à la comtesse Elisabeth Greffuhle, une chorale sera ajoutée, d'après un texte de Robert de Montesquiou-Fezensac, cousin de la comtesse. La première de la "Pavane" aura lieu en novembre 1888.