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Franz SCHUBERT (1797 – 1828)

Rosamunde. Ballettmusik.

Né le 31 janvier 1797 à Vienne, il est le 12ème d’une famille de quatorze enfants. Son père Franz Theodor (1763-1830), instituteur, lui donne ses premières leçons d’alto, tandis que son frère Ignaz lui apprend le piano. De 1808 à 1813, il est chanteur dans le chœur de la chapelle impériale de Vienne.

Pendant cette période de formation, il commence à composer. Schubert écrit d’abord pour le piano (dès 1810), puis pas moins de huit quatuors à cordes, quelques ouvertures et des lieder. En 1812, il devient l’élève d’Antonio Salieri, qu’il gardera en estime pendant toute sa vie. En 1813, fortement influencé par Joseph Haydn, Wolfgang Amadeus Mozart, et surtout par Ludwig van Beethoven, il compose sa première symphonie. Deux années plus tard, Schubert ayant alors dix-sept ans, vient son premier opéra, sa première messe, et son premier chef-d’œuvre dans le domaine du lied : Marguerite au rouet (Gretchen am Spinnrade) le 19 octobre 1814.

Quelques années plus tard, en 1818, à Zséliz en Hongrie, il devient le précepteur des enfants du comte Esterhazy. Il y retournera en 1824. Excepté quelques voyages en Autriche, Schubert passera l’essentiel de sa courte existence à Vienne. Il vivra la plupart du temps chez des amis et dédiera sa vie entière à la musique, à la composition, et à des réunions musicales: les «schubertiades», ces rencontres amicales où ses lieder connaissent leurs premiers succès.

En 1822-23, Schubert est atteint de syphilis, et sa santé ne cesse alors de se dégrader. Il tire de son malheur une musique de plus en plus profonde et émouvante, au plus près de la souffrance et de la mort qui le guette (La jeune fille et la mort, Voyage d’hiver). Franz Schubert meurt le 19 novembre 1828 (il avait alors 31 ans).Rosamunde est une musique de scène en une ouverture et dix parties (dont quatre chantées) composée par Franz Schubert en 1823 pour la pièce Rosamunde, princesse de Chypre de Helmina von Chézy. La pièce est tombée dans l’oubli mais la musique, en particulier celle de l’ouverture et du troisième entracte, reste une des plus populaires du compositeur et est régulièrement présente au répertoire des grands orchestres.