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Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)

Andante K 315 pour flûte et orchestre

Né à Salzbourg et mort à Vienne, Mozart reçoit de son père une solide formation et témoigne très tôt de dons exceptionnels pour la musique. Virtuose précoce du clavier et du violon, il entreprend dès l’âge de six ans, en compagnie de son père une première tournée de concerts (1762-1766). Par la suite, il effectue trois voyages en Italie (1769-1772). De retour à Salzbourg, il remplit les fonctions de premier violon à la cour et se consacre à la composition puis repart pour une nouvelle tournée de concerts (1777-1778). Mais la mort de sa mère, l’accueil glacé qu’il reçoit à Paris et une déception amoureuse le marquent profondément. En 1782, il épouse Constance Weber. En 1784 il adhère à la franc-maçonnerie. L’incompréhension des Viennois, entraînant l’échec au concert et au théâtre de quelques uns de ses chefs-d’œuvre, compromet sa carrière. Son père meurt en 1787 et seule la compréhensive et chaleureuse amitié du public de Prague le sauve du désespoir.

Les trois dernières années de sa vie, marquées par le dénuement. Sa santé déclinante, le délire de persécution dont il commence à souffrir, l’échec financier de ses derniers concerts, le demi-succès de ses nouveaux ouvrages lyriques ne trouvent point de remède efficace dans le triomphe inespéré de la Flûte enchantée (1791). Finalement Mozart meurt dans la nuit du 5 décembre 1791. Il laisse une œuvre immense (environ 700 numéros d’opus) et demeure un des plus grands maîtres de l’opéra. Au confluent des écoles allemande, italienne et française, il a assimilé tous les styles et réussi la synthèse des courants contrastés de deux siècles de musique européenne.

L'Andante pour flûte et orchestre (K 315) en ut majeur date probablement de 1778. Le mouvement est écrit pour un orchestre composé d'un quatuor classique de cordes, de deux hautbois et de deux cors. Il s'agirait en fait d'une pièce écrite en remplacement de l'Adagio ma non troppo du Concerto n°1 en sol majeur (K. 313). En effet, le commanditaire de ce concerto, Ferdinand De Jean, flûtiste amateur, n'aurait pas apprécié l'adagio de ce Concerto qui excédait parait-il ses capacités.