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Gabriel FAURÉ (1845-1924)

Né à Pamiers (Ariège) le 12 mai 1845, mort à Paris le 4 novembre 1924. Né le 12 mai 1845 à Pamiers (Ariège) dans une grande famille, Gabriel Fauré est le fils d’un instituteur. Dès neuf ans, remarqué par Louis Niedermeyer, il commence de sérieuses études musicales à Paris. À la mort de Niedermeyer en 1861, Fauré rencontre Camille Saint-Saëns, qui enseigne le piano, et qui lui fera découvrir Franz Liszt, Robert Schumann et Richard Wagner. C’est là qu’il compose une vingtaine de ses quatre-vingt-seize mélodies. À 19 ans, il s’essaye à la musique religieuse avec son célèbre Cantique de Racine (1865), pour chœur à quatre voix mixtes, cordes et orgue.

Après la guerre de 1870, Fauré est nommé en 1871 organiste titulaire à Saint-Honoré-d’Eylau à Paris puis à Saint-Sulpice jusqu’en 1874. L’année suivante, il achève sa Sonate pour piano (op. 13) et du Nocturne pour piano (op. 33 n. 1). En 1878-1879, il se rend en Allemagne où il a l’occasion d’écouter des œuvres de R. Wagner et de rencontrer F. Liszt. En 1883, le compositeur épouse Marie Fremiet, fille d’un sculpteur, qui lui donnera deux fils.

À partir de 1879 et jusqu’en 1921, il publie plusieurs cycles de mélodies. En 1892, Fauré est nommé Inspecteur de l’enseignement dans les conservatoires puis professeur de composition. En 1896, il succéda à C. Saint-Saëns au grand orgue de la Madeleine. Il est ensuite désigné pour remplacer Jules Massenet à la chaire de composition du Conservatoire de Paris, où il sera le professeur, entre autres, de Maurice Ravel, Georges Enesco et Jean Roger-Ducasse. En 1905, il prit la suite de Théodore Dubois à la direction du même Conservatoire. Il se lance dans la composition d’un opéra, entre 1907 et 1913 : Pénélope. C’est un demi-échec qui le laissera “aplati de fatigue“, selon sa propre expression.

Fauré termine sa vie en composant beaucoup de musique de chambre. Il meurt le 4 novembre 1924, reconnu par le public et les milieux parisiens. On lui doit : nombre de pièces pour piano (Barcarolles, Impromptus, Nocturnes) ainsi qu’une Ballade (1881), composée pour piano et orchestrée par la suite, de la musique de chambre, notamment le Quatuor avec piano en sol mineur (1887), qui révèle pleinement son art ; de la musique religieuse avec Maria, Mater gratiae (1888) et surtout son œuvre la plus célèbre : le Requiem (1887). Parmi ses mélodies, il faut citer les Cinq Mélodies, dites de Venise (1891), et la Bonne Chanson (1894) sur des poèmes de Paul Verlaine. Peu tenté par le théâtre, Fauré trouvera dans un livret de René Fauchois le sujet de son opéra Pénélope (1913). Modeste et discret, Fauré n’est pas le musicien de salon qu’en a fait la postérité, mais un compositeur simple et original avec une grande force intérieure.

Texte tiré de www.symphozik.info

Pelléas et Mélisande, Musique de scène, Op. 80

Pelléas et Mélisandeest une musique de scène écrite en 1898 par Gabriel Fauré pour une représentation en langue anglaise le 21 juin 1898 à Londres de la pièce Pelléas et Mélisande de Maeterlinck. L'orchestration fut confiée à Charles Koechlin. Une suite de cinq morceaux pour orchestre fut publiée en 1900, et créée en 1901 par l'Orchestre Lamoureux dirigé par Camille Chevillard. Elle a aussi été arrangée pour piano seul ou deux pianos. La suite apparaît souvent en quatre parties, la «Chanson de Mélisande  étant absente de la plupart des publications. La «Sicilienne»  est devenue très populaire, avec des arrangements pour flûte et piano ou d'autres instruments.

"L'histoire générale est une histoire d'amour et de jalousie entre trois personnes : Mélisande, Golaud et Pelléas. Golaud, perdu dans une forêt alors qu'il chassait, rencontre Mélisande en pleurs, craintive, timide et envoûtante. Elle dit avoir perdu la couronne qu'un personnage mystérieux lui avait donnée. Golaud l'emmène avec lui dans son château, où se trouve son demi-frère, Pelléas. Avec le temps, Mélisande et Pelléas tomberont amoureux, mais tout n'est que non-dits : ils n'avoueront leur amour qu'à la fin. Cet amour n'est que très virginal, à l'aune du caractère candide des deux jeunes gens. Dans cette pièce, l'amour s'avoue « à voix basse ». La scène des aveux (IV, 4) coïncide avec l'acmé de la passion des deux personnages qui tente de s'exprimer, au sens étymologique : elle tente une sortie de ces deux corps prisonniers des convenances sociales. Cette seule étreinte passionnée est réprimée par Golaud dans le sang de Pelléas. À l'acte V, Mélisande a donné naissance à une fille, mais ce sursaut de vie ne peut atteindre Mélisande, qui se meurt, non de la blessure légère que lui a faite sur son bras Golaud, mais de celle, incurable et incommensurable, que celui-ci a faite sur son cœur et son esprit en tuant Pelléas."

Texte tiré de http://fr.wikipedia.org/