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Gustav HOLST (1874-1934)

Né le 21 septembre 1874 à Cheltenham (Angleterre), Gustav Holst est fils et petit-fils de musiciens, professeurs tous les deux. Son père enseignait le piano et tenait l’orgue de l’église locale. Gustav est de santé fragile et fait régulièrement des crises d’asthme ce qui ne l’empêche pas de suivre assidûment les leçons de musique de son père. Il s’essaye dès l’âge de douze ans à la composition et a pour compositeur favori Edvard Grieg.

Holst a lu tout le Traité d’instrumentation et d’orchestration modernes d’Hector Berlioz et les leçons de son père ont porté leurs fruits. Cependant, en raison d’une névrite au bras, il ne pourra pas commencer de carrière de virtuose. C’est alors qu’il décroche une bourse au “Royal College“ (où il étudie avec entre autres Charles Villiers Stanford) et rencontre en 1895 le compositeur Ralph Vaughan Williams. Holst est très influencé par la musique de Richard Wagner.

Le musicien acceptera ensuite la direction de la chorale socialiste d’Hammersmith (il y rencontrera sa future épouse). En 1901, il épouse Isobel Harrison. En 1903, suite à un héritage, ils partent en séjour à

Berlin et s’installent dans cette ville. Là-bas, Holst fait la connaissance de nombreux musiciens et mélomanes et, à son retour en Angleterre, décide de se consacrer uniquement à la composition. Il se voit proposer le poste de Directeur de la musique à la St Paul's Girls' School, qu’il conservera jusqu’à sa mort et à laquelle il dédiera nombre de ses œuvres dont la Saint Paul’s suite, pièce pour cordes parmi les plus célèbres du compositeur.

Avec le petit orchestre du Morley college, il donnera The Fairy Queen de Henry Purcell, qui n’avait jamais été jouée depuis 1697. En 1907, après la naissance d’Imogen, il s’installe sur les bords de la Tamise. Ses compositions n’ont guère de succès (Savriti, Mahahharata en 1916).

Pour effacer ces déceptions, le compositeur Balfour Gardiner l’invite à passer des vacances en Espagne. Dans cette ambiance chaleureuse, il compose une œuvre puissante qui l’a fait connaître au grand public : Les Planètes. Cette pièce sera créée à Londres le 29 septembre 1918. En 1916, il organise un festival de musique ancienne à Thaxted et compose pour cette occasion un chant qui allait devenir célèbre en Grande Bretagne : This have done for my true love. En 1920, il donne avec succès son oratorio The Hymn of Jesus. Quelques mois plus tard, Les planètes le porteront au septième ciel entre 1920 et 1923.

En 1934, après avoir composé dans la douleur un dernier opéra, The Wandering Scholar, il meurt à Londres le 25 mai. Les générations suivantes verront en lui le précurseur de Benjamin Britten et Michael Tipett. Il aidera de son influence de nombreux musiciens car l’homme est très généreux.

© http://www.symphozik.info/gustav+holst,75.html

 

Brook Green Suite, pour orchestre à cordes, H. 190

Gustav Holst (1874-1934) était un ami de Ralph Vaughan Williams, dont l'OCC a déjà joué des pièces. Une de ses œuvres les plus connues est sans doute la suite orchestrale Les Planètes dont Mars a notamment inspiré John Williams pour la Marche impériale de Star Wars. La pièce plus modeste que nous jouons ici a été écrite pour la St Paul's Girls' School pendant sa dernière année, qu'il a passée en grande partie à l'hôpital. Il est décédé quelques mois après avoir dirigé la répétition générale.

Son intention était de créer une pièce simple, pour les élèves de l'école où il enseignait, qui ne soit pas une version simplifiée de quelque chose de plus complexe.

Le premier mouvement, Prelude, est basé sur des gammes descendantes avec, notamment, les violoncelles dont les descentes couvrent deux octaves.

Le deuxième mouvement, Air, semble basé sur des mélodies traditionnelles mais est, en fait, une création de Holst.

Le mouvement final, Dance, est basé sur une mélodie entendue par Holst en Sicile lors d'un spectacle de marionnettes.

Richard O'Donovan, d'après Wikipedia