OCC > Activités Concerts > Concert mai 2023 > BIZET Adagietto


  

Georges BIZET (1838-1875)

Georges Bizet est né à Paris le 25 octobre 1838 et mort le 3 juin 1875 à Bougival. Issu d’une famille musicienne, il intègre le Conservatoire de Paris et se montre très doué pour le piano. Il commence également très vite à composer: à 17 ans, il écrit sa Première Symphonie, et deux ans plus tard remporte le Prix de Rome. Malheureusement, ses débuts prometteurs ne lui assurent pas de quoi vivre car il ne rencontre pas le succès attendu. Le public est parfois même scandalisé par ses œuvres. Cependant, Bizet est de nos jours considéré comme l’un des deux plus grands musiciens français de la fin du XIXe siècle, avec Camille Saint-Saëns..

Georges BIZET en 1875

L'Arlésienne, Suite d'orchestre n° 1

Le drame d'Alphonse Daudet, «L'Arlésienne», fut donné en première audition au «Vaudeville», le 1er octobre 1872. L'auteur en avait demandé une musique de scène à Georges Bizet, avec pas moins que de 27 numéros! Plus de la moitié sont de courts mélodrames de quelques mesures, le reste des numéros comprenant un prélude, six choeurs, des entractes et des intermezzos.

Aussi bien le drame lui-même que la musique de scène n'eurent pas vraiment de succès. Georges Bizet en tira alors une suite d'orchestre, qui fut jouée pour la première fois aux Concerts Pasdeloup, le 10 novembre 1872: son succès fut immédiat.

https://notrehistoire.ch/entries/qNWj0b19Bkr

 

L'«Adagietto» - Cette page se joue à l’origine avant le lever de rideau du quatrième tableau. Elle accompagne le berger Balthazar et Renaude, qui se retrouvent tous les deux, évoquant leur amour de jeunesse après une vie entière de séparation.

Ecrite en Fa majeur, dans un tempo lent à trois temps, cette page se compose de seulement trente-quatre mesures et est interprétée par les cordes seules, en sourdines. Le thème est d’abord exposé aux violons, pianissimo, alternant entre valeurs longues et broderies. Puis s’amorce une envolée lyrique en mouvements conjoints, crescendo avant de réapparaitre pianissimo à l’octave supérieure pour finir par s’éteindre. Le thème, plein de tendresse, évoque les souvenirs des deux protagonistes avec une expression incomparable dans l’œuvre de Bizet.

 http://www.ars-classical.com/bizet-arlesienne.html