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Wolfgang Amadeus MOZART

Né à Salzbourg et mort à Vienne, Mozart reçut de son père une solide formation et témoigna très tôt de dons exceptionnels pour la musique. Virtuose précoce du clavier et du violon, il entreprit dès l’âge de six ans, en compagnie de son père, une première tournée de concerts (1762-1766). Par la suite, il effectua trois voyages en Italie (1769-1772).

De retour à Salzbourg, il remplit les fonctions de premier violon à la cour et se consacra à la composition. Puis il repartit pour une nouvelle tournée de concerts (1777-1778). Mais la mort de sa mère, survenue à Paris en 1778, l’accueil glacé de Paris et une déception amoureuse le marquèrent profondément.

En 1782, il épouse Constance Weber et en 1784 il adhère à la franc-maçonnerie. L’incompréhension des Viennois, entraînant l’échec au concert et au théâtre de quelques uns de ses chefs-d’œuvre, compromit sa carrière. Son père mourut en 1787 et seule la compréhensive et chaleureuse amitié du public de Prague le sauva du désespoir. Les trois dernières années de sa vie, marquées par le dénuement, furent aussi celles où il accéda à une sérénité qu’aucune épreuve ne put altérer.

Sa santé déclinante, le délire de persécution dont il commence à souffrir, l’échec financier de ses derniers concerts, le demi-succès de ses nouveaux ouvrages lyriques ne trouvèrent point de remède efficace dans le triomphe inespéré de la Flûte enchantée (1791).

Finalement Mozart mourut dans la nuit du 5 décembre 1791. Il laisse une œuvre immense (environ 700 numéros d’opus) et demeure un des plus grands maîtres de l’opéra.

Au confluent des écoles allemande, italienne et française, il a assimilé tous les styles et réussi la synthèse des courants contrastés de deux siècles de musique européenne. Il a traité avec bonheur de tous les genres, écrivant des symphonies, des sonates, des concertos pour piano, des œuvres de musique de chambre et de la musique religieuse. Maître de la mélodie, il recherche la pureté, l’élégance et sait atteindre la grandeur par la simplicité et la grâce. Mais derrière la clarté et la fantaisie, transparaissent l’ironie et le tremblement d’une âme inquiète.

Grosse Orgelmesse en ut, K. 259