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La Soupe aux Cailloux de John Muth (éd. Circonflexe) Ce conte philosophique met en scène trois moines poètes qui arrivent dans un petit village de montagne (en toile de fond, la muraille de chine) où l’hospitalité leur est refusée : les villageois ayant connu bon nombre de malheurs, se méfient de tout étranger et de leurs propres voisins. Seule, une petite fille accueillera les moines: « Que faites-vous ?», « de la soupe aux cailloux ! », répondent les moines, déterminés à ramener le bonheur au sein du village. « La soupe aux cailloux », servira de prétexte pour attiser la curiosité des villageois et les réunir autour du chaudron sur la place du village. Chacun rapportera de chez lui un peu de sel, de soja…un peu de lui-même… « Etre heureux, c’est aussi simple que de faire de la soupe aux cailloux ! » A l’origine, « La soupe aux cailloux » n’est pas un conte chinois : il trouve ses racines dans le folklore européen (Suède, Russie, France …). En transposant cette histoire en Chine, J.Muth lui donne une dimension philosophique abordant des thèmes/ valeurs universelles qui traversent les cultures :
Les 3 moines représentent des « fripons divins » issus de la tradition chinoise : Hok symbolisant la Chance, Lok, la Santé, le Bonheur et l’Amour mutuel et Siew représentant la Longévité. Ils cherchent à éclairer les esprits au lieu de rechercher des avantages pour eux-mêmes (dans la version plus traditionnelle de « La soupe au caillou », le but ultime du loup, affamé, est de manger la soupe au caillou à l’aide d’autres animaux avant de repartir avec son gros caillou à optique moins positive). |
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